FFME iMag - Le magazine de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade - 3 : Décembre 2014

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3-Dossier-Aurore-Ramos-2.jpg Aurore Ramos, présidente de VayresTical
3-Dossier-Seance-autographe.JPG Séance d'autographes pour Hélène Janicot et Salomé Romain
3-Dossier-GUERRY-Cecile.JPG Cécile Guerry, équipe féminine de ski-alpinisme Rhône-Alpes

Tous nos éducateurs sportifs, nos encadrants, nos entraîneurs, et ce quel que soit le sport, ont un rôle fondamental à jouer, et doivent être formés sur la question des stéréotypes sexuels

Patricia Costantini

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Françoise Ducoeur
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L'avis de Femix'Sports

Femix'Sports (Femmes, Mixité, Sports) est une association nationale créée en 2000 à la suite des premières Assises Nationales du Sport Féminin organisées par Marie-George Buffet, alors Ministre des Sports. Rencontre avec une association très active et reconnue dans le domaine.

Depuis sa création, FEMIX'SPORTS est la seule association française dont l’objet porte exclusivement sur la thématique « femmes et sport ». Ses missions sont de contribuer à une meilleure représentation des femmes dans le sport, d’encourager la promotion des femmes, de promouvoir la mixité et l’équité, d’être un outil d’aide et d’accompagnement pour la promotion du sport féminin en général.


Lien vers le site de Femix'Sports


L’association s’inscrit dans la dynamique interministérielle et partenariale en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes en application de la feuille de route interministérielle traduisant une série de mesures applicables immédiatement dans le sport. Son avis sur notre fédération, dans ce dossier paraissait incontournable.


Trois questions à Patricia Constantini, membre du comité directeur de Femix

CTN à la retraite et membre de la commission féminine de la Fédération Française de Hockey-sur-glace.


Comment se situe la FFME en matière de féminisation par rapport aux autres fédérations ?

La FFME est une fédération toujours très partante pour s’associer à toutes thématiques qui traitent de femmes et sports. Ce qui n’est pas le cas de toutes nos fédérations. On peut même dire qu’elle est en avance dans la mesure où elle a toujours appréhendé une offre de pratique autant destinée aux hommes qu’aux femmes. En effet, elle n’a jamais sectorisé ou fait un clivage, et ne semble pas avoir de problème par rapport au positionnement de la pratique féminine.

On peut la comparer, par exemple, à des fédérations qui commencent juste à réagir à cette problématique de la féminisation. Une des plus caricaturale est la fédération de football, qui jusque dans les années 2008 ne faisait pas grand cas du football féminin. Puis il y a eu un déclic, quelques personnes ont commencé à s’impliquer, des équipes féminines ont été mises en avant, et aujourd’hui c’est une fédération qui est montrée en exemple tant elle a mis de moyens en place, humains et financiers en faveur des femmes.

La FFME, sans se mettre en avant, a toujours été équitable dans l’offre des garçons et des filles.


Que peut-on mettre en place, transversalement dans les fédérations pour aider à cette féminisation ?

Je pense que la formation des acteurs de la fédération est le meilleur moyen de faire évoluer les choses, cela dit, je tiens à préciser un point important, parfois sensible même : Il est impératif que les fédérations qui souhaitent s’engager dans le développement de leur pratique féminine, pensent aussi à leurs hommes. Je m’explique : aujourd’hui, la société évolue énormément au niveau du positionnement de la femme, c’est sociétal et ça touche tous les domaines, politique, économie, culture, etc. Cela dit, on ne peut pas avancer pour les filles sans prendre en compte les garçons. Un accompagnement mixte est indispensable pour une meilleure compréhension de ce qu’on veut. Car souvent les gens qui réagissent en s’opposant considèrent que l’on veut positionner les femmes devant les hommes. Ce n’est pas du tout le cas ! Ce que nous souhaitons, c’est que la femme trouve sa place, sa place dans un monde mixte. Les femmes constituent 51% de la population. On ne veut pas « prendre la place de … », ni « faire à la place de … », mais être en complémentarité. Ainsi, Femix encourage vivement, lorsque l'on fait des projets à destination es femmes, de bien penser l'accompagnement des hommes dans ces projets-là.


Que préconisez-vous en termes de formation ?

Tout d’abord de former nos cadres sur ce qu’est une attitude discriminante, par rapport à la pratique sportive féminine. Là encore, il faut s’intéresser autant aux hommes qu’aux femmes, pour tâcher de déconstruire les stéréotypes qui entraînent autant de mal-être, et qui sont si profondément ancrés. C’est culturel, et c’est un énorme travail qui passe par de la formation et de l’éducation. Il faut aller au cœur du problème, toucher notre public et notamment nos jeunes, qui sont en devenir. C’est pourquoi tous nos éducateurs sportifs, nos encadrants, nos entraîneurs, et ce quel que soit le sport, ont un rôle fondamental à jouer, et doivent être formés sur la question des stéréotypes sexuels! J’insiste, mais à mon sens, la formation et l’éducation sont à la base de tout changement!

C’est aussi le rôle de Fémix’Sport, qui aide les fédérations à trouver un positionnement, un support, une aide. Nous faisons de la sensibilisation, de la formation, de l’accompagnement pour les femmes qui veulent prendre des postes à responsabilités que ce soit en tant qu’élue ou technicienne.

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