Pourquoi s'être attelé à la numérisation des topos d'escalade ? Notre travail a pour objectif premier de référencer les sites d'escalade, de les géolocaliser sur notre site internet et sur nos applications. Autour de cette géolocalisation, nous mettons à disposition tout un tas d'informations sur le site naturel, des photos, l'orientation de la falaise, la période idéale pour y grimper, la météo sur place pour les 3 jours à venir... Tout ce qu'il faut pour que l’internaute puisse choisir le site idéal pour aller grimper. Une fois trouvé, les utilisateurs vont logiquement vouloir s'y rendre : ils auront donc besoin du topo.
Quelle est alors votre offre concernant les topos ? Nous leur présentons d'abord le topo papier, s'il existe. Nous ne le vendons pas, mais nous transmettons l'information pour que ceux qui préfèrent la version papier sache où l'acquérir. De notre côté, nous proposons ensuite la vente du topo numérique, mais uniquement via notre application pour smartphones et tablettes.
Pourquoi ne pas le proposer sur le site internet ? Parce que nous ne voulons pas que le topo soit diffusé illégalement dans la foulée. Ce n'est pas un PDF que l'on peut échanger librement : les topos numériques sont conçus uniquement pour être consultés sur les terminaux mobiles via notre application. Ils ne sont donc pas disponibles sur notre site web, nous nous contentons de les présenter sur cette interface.
Comment ça marche ?
Les topos numériques selon ClimbingAway from ClimbingAway on Vimeo.
Comment travaillez-vous avec les auteurs ? C'est une action commune avec les auteurs. Cela lui permet de diffuser plus largement son travail, de le rendre disponible de n'importe où, n'importe quand, sans gestion de stock ou réédition à prévoir.
D'un point de vue financier, l'auteur perçoit systématiquement 50% des bénéfices de chaque vente, sauf s'il souhaite que le topo soit diffusé gratuitement. C'est a minima ce qu'il perçoit lors de la vente d'un exemplaire papier. C'est même le plus souvent bien plus.
C'est tout gagnant pour l'auteur alors ? Tout à fait, d'autant que dans la plupart des cas, il a déjà tout ce qu'il nous faut pour éditer le topo numérique puisqu'il a déjà travaillé sur le site d'escalade. Il n'a qu'à nous fournir les infos brutes et nous nous occupons du reste.
Est-ce que cela peut convaincre des équipeurs de passer le pas vers le topo ? On sait que certains équipeurs ne vont pas jusqu'à l'édition d'un topo papier. C'est trop cher, trop long. Mais pour une version numérique cela demande peu de travail. Cela arrive régulièrement que des équipeurs nous demandent exclusivement un topo numérique : voilà des informations qui ne seraient pas accessibles sans nos applications.