FFME iMag - Le magazine de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade - 6 : Septembre 2015

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Clément Romanin-Bluteau rêverait d'être bénévole à Bercy l'année prochaine
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Patrice Pattee, spectateur en 2012, réitérera certainement l'expérience en 2016 !
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Championnats du monde d'escalade 2016

Bercy : dans les gradins, sur le terrain

Ils sont peut-être ceux grâce à qui tout cela peut avoir lieu. Ceux qui donnent du sens à toute cette dépense d'énergie. Le championnat du monde d'escalade est bien sûr une affaire de grimpeurs. Mais il ne pourrait certainement pas exister sans toutes ces petites mains qui s'affairent dans l'ombre. Et il n'aurait que très peu de légitimité sans tous ces yeux braqués sur les performances des athlètes. Bercy 2016 – comme Bercy 2012 – se déroulera aussi (et surtout) dans les gradins et sur le terrain.

Sur le terrain


Bien sûr qu'ils ne passent pas inaperçus. Evidemment, puisqu'ils sont partout. Les bénévoles sont au championnat du monde d'escalade ce que Frodon Sacquet est à la Communauté de l'Anneau* : sans eux, rien ne serait possible.


« Bien sûr que la grosse centaine de bénévoles qui viendront nous donner un coup de main l'année prochaine seront une aide indispensable. Mais il ne faut pas voir cela comme le seul dévouement de passionnés d'escalade : nous proposons à ceux qui viennent nous épauler une vraie expérience de la compétition, au plus près de l'action, dans les coulisses de l'évènement », explique Sylvie Viens, en charge des bénévoles au Championnat du monde de Bercy en 2012.


Pourquoi venir donner un coup de main à Bercy l'année prochaine ? Parce que c'est un autre moyen de vivre la compétition, au plus près de l'action. « En 2012, nous avons fait en sorte de proposer à tous les membres de l'organisation des périodes libres, pour simplement profiter du spectacle », poursuit Sylvie Viens.


Les petits plus ? « Nous avons offert à chaque bénévole un pack contenant un badge personnalisé, une tenue officielle, des affiches, des tickets repas, une place gratuite, une invitation à la soirée de clôture… Et tous ont reçu le DVD du Championnat du monde à l’issue de la compétition », se souvient Sylvie Viens. Nul doute que les futurs bénévoles de l'été prochain ne seront pas lésés !


Vivre le championnat du monde au cœur de l'action, voilà ce qui motive Clément. Le jeune homme n'est pas un inconditionnel des étapes de Coupe du monde. Il pratique l'escalade, « depuis un an seulement ». Mais il l'assure, il adorerait participer à la fête : « je fais des études dans le sport. Alors pouvoir découvrir les coulisses d'un évènement aussi important serait une superbe opportunité. » Et puis il y a le spectacle, « la vitesse et la compétition handi escalade notamment ». Donner un coup de main pour Bercy 2016 ? En voilà un à qui il ne faudrait pas le demander deux fois.


Dans les gradins


Vincent Caussé, le grand chef d'orchestre de Bercy en 2012 et futur maître de cérémonie pour Bercy 2016 l'assure : le programme de la compétition a directement été pensé pour offrir le plus beau des spectacles. « Nous reprenons la formule qui a fait mouche en 2012 : pas de journée dédiée à une discipline en particulier. Tous les jours de finales, le samedi et le dimanche, le public pourra voir de la vitesse, de la difficulté et du bloc ! ».


Une recette qui a fait ses preuves, parole de supporter. « Je n'ai jamais pratiqué l'escalade. Mais j'ai été fasciné par ce que j'ai vu », assure Patrice, dans les gradins en 2012. Ce qui lui a tant plu ? De pouvoir assister aux trois épreuves de l'escalade dans la même journée. « C'est un spectacle varié et très impressionnant ! »


Mais encore Patrice ? « Très bien détaillons un peu. Je crois que ce qui m'a le plus marqué, c'est la compétition handi-escalade. Cette relation très étroite entre l'entraineur qui guide au pied de la voie et le grimpeur aveugle. Entre autres. C'est très émouvant. »


Et le plus spectaculaire alors ? « La vitesse ! C'est fou la vitesse. Où est ce qu'ils prennent seulement leurs appuis ? On a l'impression qu'ils volent sur le mur. Ou a minima que la corde qui les assure, les tire vers le haut. » Mais il n'en est rien : ces grimpeurs-là sont juste des orfèvres de la voie du record. Et des athlètes d'élite.


Bon et la difficulté ? «Sur le mur de difficulté, c'est presque plaisant lorsque les grimpeurs tombent. Ils sont tellement impassibles lorsqu'ils serrent ces « micro-prises », qu'on a l'impression qu'ils ne sont pas humains. Les voir tomber parfois ça rassure ! (rires)».


Quant à savoir si Patrice réitérera l'expérience en 2016, il n'hésite pas longtemps : « Et bien pourquoi pas ! Avec un autre regard cette fois, moins profane. En plus, je me suis mis à la photo depuis quelques temps, je suis persuadé que ça ferait de superbes images ! »


  • : Trilogie du Seigneur des Anneaux, J.R.R Tolkien.

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