FFME iMag - Le magazine de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade - 5 : Juin 2015

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Liv Sansoz
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Liv Sansoz

En perpétuel mouvement

Fin des années 90, elle remportait trois coupes du monde et montait deux fois sur la plus haute marche du podium des championnats du monde. Sa carrière de compétitrice s'arrêtait brutalement en 2001 après un accident qui l'écartait un temps des murs. « La coupure a été sévère, sincèrement un peu dure à encaisser », se souvient Liv.


Mais l'athlète ne se laisse pas abattre. Elle se remet et en parallèle termine son master recherche en modélisation cognitive (neuro-cognition et cognition sociale), dont elle ne servira finalement jamais. Jamais, jamais ? « De manière professionnelle, non. Mais ces études étaient passionnantes et me permettent une certaine compréhension du groupe aujourd’hui, comme par exemple les prises de décisions en montagne » Car même loin de la résine, Liv n'en a pas fini avec l'escalade. Montagnarde pure souche, elle s'investit à fond dans son milieu (qu'elle n'avait jamais vraiment délaissé d'ailleurs).


La championne se met à voyager. Son rythme ? « Deux expéditions par an maximum, sinon je me déconnecte trop de la vie sociale. » Prochains projets en date ? Le projet “Sommets pour le Climat” de fin juin à mi juillet. L'ascension du Grand Capucin (en septembre) avec Vanessa François, qui grimpera « à bout de bras » suite à un accident l'ayant privée de l'usage de ses jambes. Et peut être une expédition en Amérique du Sud.


Et comment occupe-t-elle son temps de retour dans la vallée de Chamonix ?« Et bien ça dépend des moments. Je bosse sur différentes missions, en relation presse, en communication et en développement produits avec mes partenaires. J'ai un BE escalade dont je me servirai peut-être un jour. »


Bref, ne vous inquiétez surtout pas pour Liv, elle a plus d'une corde à son arc, « j'aime bien le changement, être en perpétuel mouvement. » Mais ne vous méprenez pas, elle ne dit pas que tout a toujours été évident : « être grimpeur au plus haut niveau mondial nécessite un investissement total. La transition est d'autant plus dure lorsqu'on s'est longtemps donné à 110% pour atteindre les plus hautes marches des podiums. »


La jeune femme n'hésite pas à parler d'une « période difficile » pour les grands champions, « une période qu'il faut pouvoir anticiper. » Le plus important selon elle ? « Avant tout savoir ce que l'on veut faire. » A lire les autres témoignages de ce dossier, elle n'est pas la seule à voir les choses de cette manière.

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