De la pluie et de la neige. Voilà tout ce que la montagne avait à offrir pour cette 23e édition de la Grande Trace, théâtre du Championnat de France par équipe 2016. Le parcours ? Il fut de repli : on commence à avoir l'habitude cette année. Mais cette particularité ne le rendait pas moins savoureux : 2700m de dénivelé positif pour le grand parcours... Ça occupe !
On l'a dit, on voyait déjà l'enfant du pays et homme en forme de l'équipe de France Mathéo Jacquemoud dicter sa loi en compagnie d'un autre jeune aux dents longues, Léo Viret. Ils ont bien assumé leur rôle prenant rapidement la tête de la course. Mais c’était sans compter le brouillard compliquant la « navigation » et la pluie noyant le manteau neigeux et altérant considérablement la glisse. C'était surtout sans compter deux briscards du circuit, Didier Blanc et Alexis Sevennec qui attendaient la jeunesse au tournant.
Profitant d'un « petit coup de moins bien » de Léo Viret, les deux « anciens » sont revenus au contact dans la 2e bosse. « C'est dans la 3e ascension qu'on a fourni l'effort et qu'on a creusé le premier petit écart », raconte Alexis Sevennec. Une tendance qui s’accroît dans la 4e montée : « c'est là qu'on a vraiment fait la différence », poursuit celui qui s'envolait alors vers son 5e titre national par équipe.
Chez les femmes, moins de suspense : les deux grandes favorites s'imposent avec la manière : Laetitia Roux et Lorna Bonnel, les deux filles en forme de la sélection nationale compte-tenu des blessures d'Axelle Mollaret et de Valentine Fabre.