FFME iMag - Le magazine de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade - 8 : Mars 2016

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8-dossier-jo.jpg Laetitia Roux, entourée de la relève du ski-alpinisme français : Léna Bonnel (à g.) et Adèle Milloz (à d.). Courront-elles un jour pour une médaille olympique ?
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Beijing accueillera les JO d'hiver en 2022. L'élite du ski-alpinisme sera-t-elle du voyage ?
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Le ski-alpinisme

Un jour sport olympique ?

Le développement de la compétition et la professionnalisation de l'élite du ski-alpinisme poussent à s'interroger : et si le ski-alpinisme devenait un jour sport olympique ?

Le ski-alpinisme a aujourd'hui tout d'une grande discipline. Son circuit international réunit chaque saison des compétiteurs d'exception dont la renommée – pour certains d'entre eux au moins – dépasse largement le sérail des pratiquants. Des vrais champions, dont la pratique se professionnalise chaque année.


Comment ne pas commencer à les rêver coiffés des lauriers de l'olympisme ? Un rêve qui n'a rien d'une utopie : le ski-alpinisme est depuis un an et demi « en phase d'observation » par le CIO pour peut-être intégrer la famille olympique à la fin de cette saison.


Intégrer la famille olympique ? Vous faites bien de relever la formule : ce n'est en rien une garantie de constituer un jour une ou plusieurs épreuves des Jeux. Mais c'est sans nul doute une première étape, celle de la reconnaissance olympique du ski-alpinisme. La discipline a bien des atouts : sa pratique demande bien des qualités sportives extraordinaires et est en plein boom dans le milieu alpin. Historiquement, elle n'est rien de moins que l'ancêtre du ski, voilà un argument qui ne laisse généralement pas de marbre l'instance olympique. Et puis il est vrai qu'il est moins difficile de se faire une place dans la famille des disciplines olympiques hivernales que dans celle des épreuves estivales, plus convoitée.


Mais le ski-alpinisme connait aussi ses freins : ses compétitions ne sont pas faciles à mettre en scène et ne sont pas vraiment « média-géniques ». « Il faut certainement continuer à explorer des formats de course plus accessibles pour le public et les médias, sans pour autant perdre ce qui fait l'âme de cette discipline, la montagne préservée et ses passages techniques, aériens… », affirme Olivier Mansiot.

Autre problématique : le peu de diversité de ses grandes nations. Les compétiteurs restent à de rares exceptions très concentrés sur l'arc alpin : pour lui assurer un avenir olympique, il va falloir aller lui faire explorer de nouvelles contrées. Et c'est bien l'ambition de la Fédération internationale : une délégation de l'ISMF s'en ira cette année en Chine et en Corée former des traceurs et des officiels pour, dans un avenir proche, organiser une étape de Coupe du monde en Asie. De là à voir dans la ligne de mire de l'ISMF la possibilité d'intégrer le programme des Jeux Olympiques de Pékin en 2022 il n'y a qu'un pas... Affaire à suivre !

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