« Il y a plusieurs raisons qui ont motivé cette nouvelle candidature. Mais je crois que ce qui a décidé l'ensemble des acteurs à remettre le couvert, c'est que ça s'est vraiment bien passé en 2012. Et que sincèrement, la fête a été belle ! », assure Pierre-Henri Paillasson. Evidemment – vous vous en doutez – une fédération ne se lance pas dans une aventure telle que l'organisation d'un championnat du monde simplement parce que le moment est agréable. La démarche s'inscrit bien dans une logique de développement de la discipline à l'échelle nationale... et internationale !
Montrer que la FFME est un partenaire de qualité
Si le lien de cause à effet n'est pas encore évident, vous allez voir que la petite démonstration du directeur technique national a de quoi convaincre. Quelles sont les objectifs d'une fédération ? De développer la pratique en multipliant les adhésions. Ok. Et considérant cet objectif, quels sont les leviers de la FFME pour promouvoir l'escalade ? « On sait aujourd'hui que ce qui ramène le plus de pratiquants, c'est tout simplement la construction d'une nouvelle SAE. »
Très bien. Dès lors, comment encourager les collectivités territoriales à « investir dans l'escalade » ? « Notamment en montrant que la FFME a tout le potentiel d'un partenaire sérieux, capable de gérer des projets d'envergure et d'épauler les acteurs locaux dans leurs initiatives. » Vous voyez où on veut en venir ? « En montrant d'année en année que nous sommes des acteurs dynamiques et rigoureux, nous asseyons notre légitimité et montrons à la France entière que l'escalade et sa fédération nationale sont des partenaires de confiance. » Convaincu ?
Faire un pas de plus dans la course à l'olympisme
Vous avez sûrement saisi l'idée soutenant ce raisonnement : un championnat du monde réussi sur le sol français est un argument de poids en faveur de l'escalade de compétition. Et donc une belle vitrine pour la discipline. En pleine course pour devenir épreuve olympique aux JO de Tokyo en 2020, il va sans dire qu'un beau papier cadeau pour emballer le dossier de candidature adressé au COJO japonais n'est pas de trop.
« Un championnat du monde réussi et spectaculaire est un des meilleurs arguments en faveur de notre candidature. Bercy a parfaitement rempli ce rôle en 2012. Je n'ai aucun doute sur le fait que l'ensemble des équipes de la FFME qui participeront à l'organisation de la prochaine édition parviennent à remplir à nouveau cette mission », conclut Pierre-Henri Paillasson. Nous en tout cas, on a déjà hâte d'y être !