Pas les mêmes voies, mais la même passion. Le championnat de France de vitesse a proposé deux épreuves cette année. La voie du record - comprendre le tracé de coupe du monde, homologué par l'IFSC et identique partout dans le monde. Et une voie classique, dessinée pour l'occasion par les ouvreurs afin d'élargir la compétition à ceux qui n'ont pas l'opportunité de s'entraîner sur la voie du record.
Sur la voie du record, Bassa Mawem et Anouck Jaubert ont proposé une leçon d'escalade de vitesse aux autres prétendants au titre. Les deux leaders des sélections nationales n'ont pas laissé planer le doute : ils seront cette année les deux plus grandes chances de médailles françaises sur les étapes de coupe du monde. Pour l'heure ils empochent le titre national avec la manière : 7'62 pour Anouck qui signe ainsi la meilleure performance mondiale de l'année et 5'82 pour Bassa qui améliore avec ce temps son propre record de France. Les deux champions sont accompagnés sur le podium par Aurèlia Sarisson et Margaux Deschamps, chez les femmes et Guillaume Moro et Yoann Le Couster chez les hommes.
Le bronze sur la voie du record, l'or sur la voie classique
Coïncidence : ce sont les deux médaillés de bronze de la voie du record qui prendront le titre sur la voie classique : Margaux et Yoann sont sacrés. Suivis chez les femmes d'Elma Fleuret et d'Anouck Jaubert ; et chez les hommes de Manu Cornu (venu pour le combiné) et de Jean Salaun Penquer. Bassa avait prévenu, il risquait de manquer d'aisance sur cet exercice inhabituel. Il ne s'est pas trompé et échoue à la porte des phases finales.
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