Il y a d'abord la Coupe du monde de ski alpin, la célèbre Kandahar aux Houches, qui était sortie ponctuellement des tableaux, pour s'inscrire à nouveau dans le calendrier de la Coupe du monde la saison prochaine (les 19 et 20 février 2016). Il y a ensuite le Marathon du Mont-Blanc et ses 4 courses de montagne qui se déroulent en juin tous les ans.
Deux évènements d'envergure, qui demandent beaucoup d'investissements humains et financiers. Mais qui - par les partenaires et le public qu'ils attirent - présentent des difficultés budgétaires moindres que la coupe du monde d’escalade.
Pas de rentrée d'argent directe comme pour le Marathon (les inscriptions des participants aux courses de trail sont payantes). Moins de partenaires extérieurs intéressés. Et un budget qui peine chaque année à trouver son équilibre.
Mais malgré ces difficultés, le Club n'abandonnerait cette organisation pour rien au monde : « quand on voit près de 20 000 spectateurs sur la Place du Mont-Blanc, émerveillés par les grimpeurs, on comprend pourquoi on se bat tout au long de l'année », assure l'organisatrice.
Car la Coupe du monde d'escalade de Chamonix attire les foules. C'est indéniable. « Même les années où il pleut à torrent, la place est pleine de spectateurs sous leurs parapluies », raconte Fabrice Judenne, entraîneur d'escalade au club.
« C'est la plus belle étape du circuit. Tous les grimpeurs le disent : une année sans Chamonix, c'est inconcevable », n'hésite à affirmer Alain Richier, vice-président du Club des sports. « Alors avant qu'on se laisse abattre par les aspects financiers, on va en tenter des choses... ». Les grands évènements du Club des sports semblent avoir une longue vie devant eux.