FFME iMag - Le magazine de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade - 6 : Septembre 2015

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Ski-alpinisme

L'Altitoy entre dans la cour des Grandes

En se frayant une place parmi les classiques de la « Grande Course », l'Altitoy-Ternua devient cette année une épreuve de la Coupe du monde longue distance de ski-alpinisme par équipe. L'occasion bien sûr de revenir sur cette incontournable des classiques de ski-alpinisme, mais aussi de discuter de ce nouveau défi avec ses principaux protagonistes.

Mathieu Roudière, directeur de course


Mathieu, une petite présentation s'impose. Peux-tu nous raconter l'Altitoy-Ternua ?


L'Altitoy a été créée il y a maintenant 8 ans et est issu d'une coopération franco-basque. C'est un club basque espagnol – le Club Vasco de Camping Elkartea – qui est venu organiser une course chez nous à Luz Ardiden, dans notre massif. Puis en coopérant nous avons créé la première édition de l'Altitoy et le club homonyme.


C'est une course qui se déroule sur deux jours, avec une volonté claire de notre part : proposer aux quelques 600 coureurs des parcours très typés « montagne ». Il y a aujourd'hui trois parcours : un premier tracé qui n'a cessé de s'allonger au fil des années pour faire cette année 5000m de dénivelé, un parcours jeunes qui varie selon les catégories et un parcours B, populaire, sans classement et plus accessible.


La course intègre cette année le circuit Coupe du monde. Quels sont les défis d'une telle organisation ?


L'entrée dans la Grande Course nous a déjà demandé une mise à niveau. Avec l'organisation cette saison d'une étape de Coupe du monde, cela nous oblige à réajuster un certain nombre de points. En étant devenant une Coupe du monde, on ne peut pas se permettre de faire de « l'à peu près ».


En tant que directeur de course, quelles sont vos préoccupations ?


Que tout le monde redescende de la montagne en un seul morceau. La sécurité est la principale source de préoccupation d'un directeur de course.


Malgré toutes ces évolutions, l'Altitoy garde-t-elle son âme ?


Nous avons voulu amener cette course le plus loin possible. C'est notre pari. Mais un pari qui repose sur une base inaltérable : l'Altitoy restera une grande fête populaire du ski-alpinisme dans les Pyrénées. Voilà sa première force : elle est aujourd'hui la seule étape de Coupe du monde du massif, mais elle continue malgré tout de permettre à toutes les catégories de participants de courir.


L'autre aspect incontournable de la course est son profil très « montagne », sauvage. Il y a de vrais passages « ski-alpinisme » avec des descentes de couloirs, des arrêtes...


Olivier Mansiot, conseiller technique fédéral ski-alpinisme à la FFME


… L'Altitoy est effectivement reconnu pour son profil particulier et surtout varié : le 1er jour, le tracé tourne autour du mythique Pic du Midi. Des paysages à couper le souffle et un parcours déjà assez technique. Le deuxième jour est encore plus alpin, encore plus technique.


Le mélange des genres que l'on retrouve sur les parcours est aussi une de ses grandes originalités : peu nombreuses sont les épreuves où l'amateur prend le même départ que le coureur de Coupe du monde. Cela permet à tout un chacun de se mesurer avec les meilleurs mondiaux.


Pourquoi a-t-elle été sélectionnée comme épreuve de Coupe du monde ?


Elle est une des « classiques » les plus populaires du pays (la 2e en terme d'affluence derrière la Pierra Menta) et la plus grande course des Pyrénées. Nous avons eu à cœur d'organiser à nouveau une Coupe du monde dans ce massif, pour profiter de ce que cette superbe région a à offrir. Tout simplement.


Passer du stade de grande classique à celui d'étape de Coupe du monde, est-ce un défi pour l'organisation ?


C'est sûr, cela impose un cahier des charges plus complexe aux organisateurs, c'est un défi à relever. Mais je connais bien les équipes, je sais que c'est un challenge dont ils peuvent s’acquitter...


Christine Coumet, responsable de l'organisation

… C'est un nouveau défi c'est sûr, mais les grosses contraintes restent les mêmes : notamment, trouver assez d'hébergements pour tout le monde. La course se déroule pendant les vacances scolaires. Le départ est donné dans une station de ski. Il n'est pas difficile de comprendre en quoi cela peut compliquer l'équation...


En termes d'investissement humain, que représente l'organisation d'un évènement tel que l'Altitoy ? Avant tout, nous sommes une équipe bénévole, dont un comité d’organisation qui œuvre tout le long de l’année. Avec une jauge qui atteint 180 bénévoles pendant le week-end de course. Sans eux, rien ne serait possible. Nous tenons encore et toujours à les remercier.


Le mot de la fin : à l'issue de la course, quel scénario ferait de vous des organisateurs heureux ?


Mathieu : que l'épreuve soit belle et qu'il ait fait beau !


Christine : que la course plaise aux participants. C'est pour eux et aussi pour la notoriété du massif que l'on fait ça. Les sourires des coureurs sont nos récompenses !

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