FFME iMag - Le magazine de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade - 6 : Septembre 2015

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6-competition-7.jpg Gautier Supper, en or devant son public
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Kim Jain, intouchable à Briançon
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Delaney Miller, en larmes
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Plus de peur que de mal...
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Coupe du monde d'escalade 2015

Ce que vous avez vécu à Briançon

Vous avez assisté au sacre de Gautier Supper

Gautier Supper a été la sensation de cette deuxième étape de Coupe du monde. Le scénario était idéal : prenant déjà la tête en demi-finale, il s'élançait en dernier sur une voie de finale qui n'avait pour le moment pas vu de prouesses exceptionnelles. Non que d'autres grimpeurs n'avaient pas fait fort. Mais la voie n'était pas encore tombée : il y avait donc une opportunité pour Gautier de briller devant son public. Et ce que tout le monde attendait s'est bien produit. Le Français est solidement allé chercher sa première victoire en Coupe du monde. Devant un public en délire.


Devant votre écran, vous avez peut-être perdu un tympan

Vous avez peut-être suivi la finale derrière votre écran d'ordinateur ? A Briançon, comme pour toutes les phases finales de Coupe du monde, l'IFSC diffusait en direct sur Internet les deux derniers rounds de l'événement.


Et ceux qui connaissent un peu le milieu, ont peut-être reconnu aux commentaires une voie familière. Sheila Farron McCarron de la Climbing Family épaulait le commentateur de l'IFSC pour décrypter la compétition aux internautes. Au moment où Gautier Supper s'envolait vers la victoire, celle qui connait le champion depuis son plus jeune âge n'a pu réfréner un élan d'enthousiasme, disons plutôt communicatif. Jugez plutôt...


Vous avez été envoûté par la grâce de Kim Jain

Là encore, le scénario était idéal. La Coréenne était la seule à sortir la voie de demi-finale. Elle était la dernière à poser ses mains sur le mur de Briançon en finale. Dans un dernier round privé des deux stars slovènes Mina Markovic (blessée) et Janja Garnbret (au repos), l'or lui tendait les bras.


Alors le public de Briançon s'est laissé envouter par la magie de la grimpe si particulière de Kim Jain. Car la grimpeuse coréenne semble être à l'escalade ce que Haruki Murakami est à la littérature : justesse, sérénité et - il faut bien l'avouer - un peu de poésie teintent une grimpe pourtant très pragmatique. Elle prend l'or non sans avoir conquis le public briançonnais.

Kim Jain, majestueuse


Vous avez été touché par les larmes de Mina Markovic et Delaney Miller

La première renonçait à la finale, blessée la veille à l'entraînement. La seconde voyait sa progression dans la voie brutalement stoppée par une dégaine oubliée. Les deux jeunes femmes ont ému de leurs larmes la foule de Briançon. Les accolades de soutien des concurrentes des deux grimpeuses que l'on pouvait observer dans la zone des athlètes donnaient chaud au cœur. C'est aussi ça l'escalade.

Delaney Miller, en larmes


Vous avez combattu les éléments

Qui n'avait pas encore en tête la tempête qu'a connue Briançon l'année dernière ? La finale annulée et les podiums où l'hymne coréen a été chanté a cappella par Kim Jain ? Et qui n'a pas repensé à ce scénario catastrophe lorsque les nuages noirs envahissaient le ciel briançonnais, deux heures avant la demi-finale ? Il a bien plu à Briançon à l'heure où les grimpeurs auraient dû entrer en piste. Mais un petit report, un peu d'huile de coude et l'abnégation des spectateurs ont suffi à conjurer le sort : les phases finales se sont déroulées comme prévu cette année.

Les ouvreurs à l'ouvrage


Vous avez fait la fête

Car si Briançon a bien une réputation, c'est celle d'être l'étape la plus festive du circuit ! A peine les champions médaillés, changement de décor : les spots se tournent vers la piste de danse, la musique gagne quelques décibels et les gobelets se remplissent. Pour le reste, ce qui se passe à la caserne Berwick, reste à la caserne Berwick...


Et vous avez levé votre verre.

A Briançon on a aussi eu une pensée émue pour celui qui rendait jusque-là cette belle fête possible, Philippe Ligerot. Une pensée, c'était bien suffisant : on nous confiait sur place que l'homme n'était pas un inconditionnel du « pathos » servi à la louche. Et cette nouvelle édition réussie n'est-elle pas finalement le plus beau des hommages ?

Retour en vidéo sur Briançon !

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